Comment puis-je ne pas vous parler de mon coup de cœur absolu de 2017 ? Eh bien c'est chose faite, même si le film est sorti en mars. Il est largement devant Silence, qui pourtant, avait été un sacré coup de cœur lui aussi.

Tiré à la fois d'une histoire réelle, et du livre du même titre "Les figures de l'ombre", le film se déroule aux Etats-Unis, et retrace la vie de Katherine Johnson, Mary Jackson et de Dorothy Vaughan. Toutes les trois travaillent à la Nasa en tant que calculatrices humaines, dans une période assez tendue qui est la conquête spatiale par la Russie. Katherine va se voir propulser au poste de mathématicienne pour la mission du Friendship 7. Elle va devoir calculer les trajectoires au sein d'un groupe d'hommes blancs qui ne reconnaissent pas son travail. Mary, quant à elle, va travailler sur la structure de la fusée, et se voit proposer de devenir ingénieure, ce qui serait une première pour une femme afro-américaine en son temps. Elle va donc se battre pour faire les études nécessaires. Dorothy, elle, ne cesse de demander à sa supérieure blanche de reconnaître sa capacité à gérer le groupe des calculatrices afro-américaines, en vain. Elle va donc apprendre à se servir d'un ordinateur géant, l'IBM, qui remplacera toute son équipe.

Pour plus d'image, petite bande annonce.

Niveau casting, le rêve, le pied. Quel plaisir de retrouver Kevin Costner, et Kirsten Dunst dans un rôle différent. Bon, aussi, les fans de "The Bing Bang Theorie" seront ravis, avec Sheldon, alias Jim Parsons. Mais bien sûr, j'ai adoré le jeu des actrices principales, en particulier de celle qui joue Katherine, mais aussi celui de Glenn Powell. Le casting est très complet, et bien tenu, ce qui en fait une énorme force, en plus de la musique.

Ce film est un coup de cœur, à la fois pour le casting, le sujet, les thématiques, la musique, tout. J'ai pleuré sur ce film, tant les scènes sont splendides, le scénario bien mené et cohérent, avec autant des scènes fortes, tristes, ou humoristiques. J'ai fortement envie de lire le livre, mais en tout cas, je regroupe ce film avec les "Culottées" de Pénélope Bagieu, qui se complète à la perfection. La chronique de Durendal sur le film sera mieux expliquer que moi pourquoi j'ai autant aimé, mais le film vaut vraiment le coup d’œil, et même voir plusieurs, car il est novateur pour la conquête de l'espace, mais aussi de l'avancement de la communauté noire-africaine dans l'égalité avec les blancs, surtout dans ce milieu scientifique.

Chronique de Durendal