Léna Kotev – d'origine Russe par sa famille – est médecin. Ce métier est transmis de génération en génération, sauf pour Tobias Kotev, son père. Dur de ne pas être médecin quand on l'a dans le sang.

Le roman de Laurent Seksik retrace l'histoire de cette famille unique, qui se bat à travers les siècles pour perdurer le nom des Kotev, ainsi que leur don de la médecine, même en temps de guerre ou de pogrom.

Une traversée des siècles entre la Russie du temps des pogroms et celle de Staline, l'Allemagne post et nazie, ainsi que la France sous Vichy, et plus contemporaine.

Impressions : Par la remontée du temps l'auteur a su me faire découvrir des parcelles d'une Russie que je connaissais pas, ainsi même que de la montée du nazisme. Ce fut avec plaisir que j'ai recouvert des moments de l'Allemagne, revisité à travers le regard de Mendel. Malgré les deux points de vue différents à travers chaque partie – le point de vue de Léna, puis l'un de ces ancêtres – j'étais plus prise par ceux de ses ancêtres, surtout à Berlin, une ville que j'ai pu visiter. La fin m'a suscité une émotion vive, je ne m'attendais pas à m'attacher à ces personnages autant.

L'auteur a puisé dans diverses sources pour rendre son récit plus vivant, plus réel, ce qui est agréable.