Le 22 novembre, pour du travail au mois de décembre pour les fêtes de Noël, j'ai du effectuer une formation à Chambéry. Et ce n'était pas sans souci ... 

Le matin, billet en poche, je monte au quais pour prendre le train, et rejoindre la collègue avec qui je devais faire le trajet aller-retour. Blonde que je suis, j'avais totalement oublié de le composter. Mais au moins, je l'avais. Je retrouve ma collègue avant de monter dans le train, et le courant passe de suite. 

Une heure et demie de train, c'est très long, vraiment très long en vérité. J'ai aussi pu en profiter pour lire un peu pendant le trajet.

Nous arrivons tout doucement vers Chambéry, et ho, dieu que c'est beau ! La ville est aérée, près des montagnes, et il y a des tas de commerces près de la gare (j'aurais beaucoup aimé aller jeter un coup d’œil à Decitre d'ailleurs). Ce qui nous impressionne le plus, c'est le Galeries Lafayette, qui vaut bien la taille de celui que j'ai pu voir à Paris ... Vraiment énorme. Nous allons manger, avant de retrouver une autre collègue pour aller à la formation.

La formation se passe très bien, avec d'autres collègues, et nous écoutons attentivement les informations données sur le produit que nous présenterons en fin d'années dans nos magasins respectifs. Un peu de théorie, avant la pratique, encadrée par les responsables de la marque en question. Nous essayons les deux recettes qu'il y a à montrer aux clients lors des animations de décembre. Une fois le tout fini, on nous confie le produit, et nous repartons en vitesse, ayant le train à prendre.

Nous arrivons à la gare, validons les billets, toujours avec notre produit. Il y a un contrôle Vigipirate, et nous grimons dans le train. Bien sur, le carton est très lourds, et c'est vite usant et fatiguant. Et c'est là que tout se complique. Le train est dans le noir le plus total, ce qui est étrange. Aucune information n'est donnée, et des réparateurs sont présents pour essayer de rallumer le train. Bien qu'ils y arrivent, ce n'est pas assez pour redémarrer le train et partir. Nous devons donc changer pour un autre train, et une autre voie. Génial. Nous y allons donc avec nos cartons, et attendons l'arrivée du train. Nous montons dedans, et arrivons à .... Aix-les-Bains. Eh oui, le train avait une correspondance. Nous y montons, attendant calmement l'arrivée à Lyon, en discutant, et en lisant aussi.

Lyon se dessine devant nous, et nous sortons du train. 

Je rentre chez moi après que l'on se soit séparée, fatiguée, les yeux se refermant presque tout seuls, à cause de la fatigue du train, et du fait que nous attendons une heure avant d'avoir le train pour Aix-les-Bains.

Encore quelques jours après ce long voyage, j'ai toujours des courbatures aux bras, à cause du poids du carton ...

De telles péripéties ne m'étaient pas arrivé depuis Valence, quand il y a eu des trains annulés, et que j'ai du passer par la gare de Valence TGV, pour revenir en vitesse à celle de Valence Ville afin de rentrer sur Lyon pour le week-end. Vers la période de Noël, ce n'est pas le must ...